Zoom sur la covid-19

C’est en 1965 que le premier coronavirus pouvant infecter les humains, le B814 a été découvert. Un demi-siècle plus tard, en 2019, le monde entier fait face à une pandémie sans précédent : la Covid-19 liée au SARS-CoV-2, un coronavirus. Les statistiques mondiales de cette maladie restent inquiétantes malgré les efforts déployés pour la stopper.

Des chiffres

La covid-19 apparaît en Chine centrale à Wuhan dans la province de Hubei le 16 novembre 2019, et très vite, la crise devient mondiale. En effet, toutes les régions de la terre sont touchées par cette maladie, bien que l’amplitude ne soit pas la même en tout lieu.

À la date du 15 décembre 2021, en France, 8 438 360 cas sont confirmés sur une population de 67 564 251 habitants avec 121 817 décès, soit environ 1 802 morts par million d’habitants.

La population des États-Unis est touchée à une densité de 2 404 morts par million d’habitants.

En Afrique du Sud, on compte jusqu’à 3 204 642 cas confirmés pour 1 501 morts par million d’habitants.

Dans tous les pays du monde entier, 271 469 226 cas sont confirmés à la date du 15 décembre 2021. 5 320 822 morts de la covid-19 sont répertoriés, malgré les efforts conjugués de tous pour contenir au mieux l’expansion du virus.

Un virus à variants multiples

Le SARS-CoV-2, responsable de la covid-19 n’est pas un virus stable, car il est capable de mutation. Son génome code pour quatre protéines dans sa structure interne ; les protéines S, E, M et N.

La protéine N constitue la nucléocapside du virus ; la protéine E, son enveloppe et la protéine M sa membrane extérieure.

La protéine S (spike ou spicule) formant les “bosses” de la « couronne » des coronavirus intervient dans la liaison du virus aux récepteurs en surface des cellules qu’il peut infecter. En plus claire, cette protéine définit les espèces permissives au virus.

La mutation des protéines du virus, et surtout celle de la protéine S sont à l’origine des nombreux variants de SARS-CoV-2. Ces mutations sont généralement neutres. Certains, néanmoins, affaiblissent le virus, tandis que d’autres en augmentent la viralité.

Les variants les plus préoccupants sont le variant anglais (Alpha ou B.1.7.7), le variant sud-africain (Bêta ou B.1.351), le variant Indien (Delta ou B.1.617.2), le variant Gamma (P.1) et le variant Omicron.

Limiter la transmission

Le SARS-CoV-2 se transmet principalement par contact et par voie aérienne. Il sort de l’organisme d’une personne infectée sous forme de gouttelettes (aérosols) qu’elle émet à une portée de 2 mètres en parlant, et plus en toussant ou en éternuant. Un individu sain qui inhale, d’une manière ou d’une autre, ces gouttelettes se retrouve lui aussi infecté.

Les gestes barrières sont efficaces pour se protéger et protéger les autres. En plus, il s’agit de règles d’hygiène qui devaient déjà être ancrées dans les habitudes de tous. Il suffit de se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou avec du gel hydroalcoolique, éviter de se toucher le visage, tousser ou éternuer dans un mouchoir à usage unique, porter un masque et respecter la distanciation sociale de 1 mètre.

Des vaccins sont déjà inoculés à de nombreuses personnes et font leurs preuves. Les recherches pour de meilleurs vaccins se poursuivent.